Lyon : Vieux lyon et place rouville

Cela fait des années que je n’étais pas partie en excursion dans cette merveilleuse ville de Lyon, me transformant en touriste l’espace d’une matinée. Et l’appel de mon appareil photo, sagement rangé dans un tiroir depuis près de quatre ans, est le plus fort…

Depuis l’arrêt Bellecour, mes pas me mènent tout d’abord jusqu’à la passerelle Saint Georges, offrant une vue imprenable sur la Saône, Fourvière et l’Eglise Saint Georges de Lyon.

Je remonte ensuite la rue Saint-Georges, encore endormie en cette matinée d’août. A la croisée avec la Montée du Gourguillon, la Maison de Guignol n’est pas encore réveillée.

Rue Tramassac, je guette la rame du funiculaire menant à Fourvière/Saint-Just, mais celle-ci tarde à passer.

En poussant plus loin Rue du Boeuf, je me laisse éblouir par le charme discret de la cour de la Maison du Crible.

Je croise un groupe de touristes (une cinquantaine de personnes) amassé devant l’horloge Charvet. Il est pile 11h, et un harmonieux carillon se fait entendre, aussitôt filmé par les touristes. On s’extasie en anglais et en italien… et moi je passe mon chemin, tout comme les camionnettes chargées de ravitailler les restaurants.

Devant le musée Gadagne, il n’y a pas foule. Le groupe de touristes est encore loin, et il semble reigner une torpeur dans ces vieilles ruelles, torpeur à laquelle la canicule passée (qui s’est achevée la veille au soir après plusieurs après-midi à 36-38°) n’est pas étrangère.

Ce matin, je ne suis pas partie au hasard de chez moi. Je me suis lancée dans cette courte expédition avec une idée en tête : rejoindre la place Rouville afin de bénéficier d’un point de vue époustouflant sur Lyon (dixit un quotidien lyonnais). Après avoir tourné en ronds pendant dix minutes – et avoir vérifier un service de carte en ligne dont je ne citerai pas le nom – je constate que je ne suis pas au bon endroit ; exit Saint Paul, je mets le cap sur le nord de la Place des Terreaux.

Via la Rue Terme, je finis par rejoindre la Place Rouville en environ dix minutes. Le panorama vaut effectivement le détour. Par contre, à 11h30, j’ai une partie de Lyon en contrejour. Dommage, mais je note cette place dans mon calepin : elle sera parfaite pour des photos à la tombée de la nuit.

Il est 11h45, il commence à faire chaud, même si la température n’est pas comparable avec la canicule récente. En redescendant rue de l’Annonciade, je ne peux que prendre une photo, amusée de l’ondulation de la route au milieu des façades colorées.

Place des Terreaux, les touristes sont amassés autour de la Fontaine Bartholdi. Impossible de faire une photo digne de ce nom. Je prends donc un cliché de l’un des chevaux, qui semble sortir furieux de la fontaine. Peut-être lui aussi s’indigne-t-il que l’enseigne S….y figure en si bonne place derrière cet ouvrage emblématique ?