Japon – Tokyo : de Ichigaya à Iidabashi

abaLa journée commence par une prise de décision importante : celle de changer une partie importante de mon voyage au Japon. J’avais prévu de partir faire une incursion jusqu’à Miyajima, à 800 kilomètres de Tokyo, avant d’entamer mon “Kyoto tour 2014”. Cependant, à bien regarder de plus près, le voyage me semble difficilement faisable dans le laps de temps que j’ai imparti. Difficile d’arriver à temps pour le coucher de soleil, à moins de partir avant le champ du coq de Tokyo, pour un départ de Miyajima le lendemain… Le site est magnifique, comme j’avais pu le constater en 2007, mais est-ce bien la peine de faire 800 kilomètres pour n’y rester que quelques heures ? La réponse est non. D’autant plus que cinq jours sur Tokyo ne sont pas suffisants pour venir à bout de mon programme de visite.

Conclusion : annulation de l’hôtel à Hiroshima et réservation en urgence d’un hôtel à Nishi-Shinjuku. Heureusement que booking.com est là !

Cette chose faite, je vais pouvoir me concentrer sur les visites du jour, qui vont m’emmener dans deux endroits bien différents de Tokyo, autant du point de vue de la localisation que de l’atmopshère : la zone de Ichigaya à Suidobashi (au centre) et Asakusa (au nord-est).

  • Le long de la rivière Kanda

C’est à la station JR d’Ichigaya que je vais débuter le premier circuit de la journée. Il est 10h30, le temps est clair bien que, au loin, quelques nuages gris semblent vouloir contredire la météo du jour. Normalement, il ne devrait pas pleuvoir. Normalement…

Parcourant 24,6 km de l’ouest (parc Inokashira de Mitaka) à l’est (pont de Ryogoku, à la limite des arrondissements de Taito, Sumida et Chuo), la plupart du temps couverte, la rivière est l’un des cours d’eau majeurs de la capitale. Elle réapparait justement à partir de la gare d’Ichigaya, au pied de laquelle un espace pour les pêcheurs du dimanche (ou de tout autre jour de la semaine) a été aménagé.

Kanda-gawa, Ichigaya, Tokyo
Les rives de la Kanda-gawa, Ichigaya, Tokyo.

Kanda-gawa, Ichigaya, Tokyo

Kanda-gawa, Ichigaya, Tokyo

Difficile pourtant d’apercevoir lesdits pêcheurs à travers le rideau épais de fleurs de cerisiers qui garnissent l’horizon.

Kanda-gawa, Ichigaya, Tokyo

Kanda-gawa, Ichigaya, Tokyo

Les Tokyoïtes ne s’y sont d’ailleurs pas trompés ; certaines parties des berges de la rivière Kanda, en hauteur, ont été réservées pour des hanami. Les bâches bleues sont là pour en attester. Et malgré l’heure, les bouchons des bouteilles de vin ont déjà sauté, les canettes de bière sont déjà ouvertes… Il y en a qui vont finir dans un drôle d’état !

Kanda-gawa, Iidabashi, Tokyo
Kanda-gawa, Iidabashi. Des bâches de hanami

Au bout d’une petite demi-heure, j’arrive enfin en vue du pont d’Iida (qui a donné son nom à Iidabashi), et au Canal Café, dont les canots sont reconnaissables de loin.

Kanda-gawa, Iidabashi, Tokyo
Kanda-gawa, Iidabashi
Kanda-gawa, Iidabashi, Tokyo
Kanda-gawa, Iidabashi. Le Canal Café
  • Kagurazaka

Le quartier d’Iidabasahi et de Kagurazaka me tient particulièrement à cœur, puisque j’y ai vécu de janvier 2005 à septembre 2007, date de mon départ du Japon. J’avais d’ailleurs écrit un billet dédié à ce quartier et à son histoire fin 2006. Disposant d’un temps restreint pour le redécouvrir, je vais m’en tenir à l’incontournable.

Et l’un des incontournables de la Kagurazaka reste le temple Zenkoku-ji (l’autre attraction étant le temple Akagi, situé un peu plus haut sur la rue). Le temple fut construit en 1595 à Bakuro-cho (plus l’Est) puis transporté à Kagurazaka en 1792. L’expansion du quartier tient en partie à ce temple, qui attirait de nombreux pèlerins. Le Zenkoku-ji reste un peu le visage de la Kagurazaka : tous les habitants connaissent ce temple et la statue de Bishamonten qu’il abrite, même si certains ignorent son nom.

Temple Zenkoku-ji, Kagurazaka, Tokyo
Temple Zenkoku-ji, Kagurazaka

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La Kagurazaka vaut également le déplacement pour ses petites rues commerçantes et ses nombreux restaurants, qui apportent une touche colorée sous ce soleil resplendissant.

Kagurazaka, Iidabashi, Tokyo
La rue Kagurazaka, Iidabashi
  • De la gare d’Iidabashi à Shin-ogawa-machi

La suite de la promenade me conduit à l’entrée de la gare d’Iidabashi, de laquelle je suis un chemin que je connais bien, puisque je l’ai emprunté chaque jour en rentrant du travail. L’énorme pont suspendu enjambant le carrefour d’Iidabashi est toujours là, venant rajouter ses courbes et lignes au paysage déjà rendu chaotique par la voie rapide qui coure entre les bâtiments et à recouvert l’un des affluents de la rivière Kanda.

Carrefour Iidabashi, Iidabashi, Tokyo Carrefour Iidabashi, Iidabashi, Tokyo Carrefour Iidabashi, Iidabashi, Tokyo Carrefour Iidabashi, Iidabashi, Tokyo

Je remonte jusqu’à mon ancien domicile, constatant que l’immeuble est toujours là, de même que celui de l’entreprise Toppan Printing. Me voilà rassurée (on ne sait jamais à Tokyo, les buildings peuvent être détruits et remplacés très vite)… je peux donc continuer en direction de Korakuen, pour profiter du jardin du même nom et du Tokyo Dome.

Shin-Ogawa-machi, Tokyo
Shin-Ogawa-machi, mon ancien lieu de résidence
admin4173 Written by:

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