Japon – Kyoto : le Kinkaku-ji

Je continue mes aventures à pied, puisque le Kinkakuji ne se trouve pas (trop) loin du Ryoanji (une quarantaine de minutes, tout au plus). Cette fois-ci, le chemin est plus facile à trouver, puisque largement fléché.

• L’histoire du Kinkaku-ji

Le Kinkaku-ji, ou Temple d’Or en japonais, est le nom populaire donné à l’un des principaux bâtiments de ce temple, dont le nom exact est Rokuon-ji. En 1220, il s’agissait en fait de la confortable villa de Kintsune Saionji.

Yoshimitsu, le troisième shogun de la dynastie Ashikaga, abdiqua en 1394. Trois ans plus tard, en 1397, il commença la construction du bâtiment Kitayama-den, mettant un point d’honneur à en faire le centre d’un paysage scénique époustouflant. Après sa mort, Kitayama-den fut transformé en temple Zen, afin de respecter les volontés du défunt.

Il ne reste que peu de bâtiments de cette époque, à part celui du Kinkaku-ji. Le jardin, par contre, a été préservé dans sa forme originale, tel qu’il était des centaines d’années auparavant. Le domaine fut classé comme Patrimoine Mondial par l’UNESCO en 1994.

Concernant l’histoire du Kinkaku-ji, voir également le récit d’une visite du temple d’or en 2007 : http://ermengardis.com/voyages/2007/09/08/japon-kyoto-nishi-honganji-et-kinkaku-ji/

• Les x et une vues du Kinkaku-ji

Jouissant d’une renommée internationale, le Kinkaku-ji est bondé de touristes. Encore plus que le Ninna-ji et le Ryoan-ji. Alors que je passe la pierre signalant l’appartenance du Kinkaku-ji au Patrimoine Mondial, j’en viens à la conclusion que je vais devoir partager la vue unique du Kinkaku-ji avec plusieurs cars de Chinois, de Russes, de Brésiliens, de Français…

Je reste donc un peu en retrait, attendant que le gros de la troupe soit passé, et en profite pour visiter les bâtiments alentours.

Au bout de vingt minutes, je me décide à prendre un ticket et à rentrer. Il y a encore beaucoup de monde qui se presse devant LE point de vue principal, celui que l’on retrouve sur toutes les cartes postales.

Le chemin qui contourne le Kinkaku-ji a été un peu dégagé, ce qui permet de profiter du Kinkaku-ji plus largement, et de le photographier sous toutes ses coutures (ou presque), à condition d’éviter les têtes, les objectifs, les sacs, les… bref tous les trucs qui essaient de s’inviter dans les photos ! ><

Le Kinkaku-ji disparait ensuite à la vue de tous, alors que s’ouvre un chemin courant dans un jardin où la mousse règne en maître. Chaque pont, chaque pierre, chaque plante a été arrangée de façon spécifique afin de représenter des lieux célèbres des littératures chinoise et japonaise.

Enfin, au dernier virage dans la montée menant vers un petit temple et les boutiques de souvenir (eh oui, ici aussi, il y en a), le toit du Kinkaku-ji émerge de la verdure.