Quoi de mieux qu’un centre commercial pour s’occuper lorsqu’il pleut à grosses gouttes dehors (et qu’on est à l’hôtel) ? Certes, il y a le cinéma, mais je ne suis pas venue au Japon pour aller voir un film… donc ce sera centre commercial, et plus particulièrement celui de Kiba, que j’avais l’habitude de fréquenter (voir écumer) entre 2005 et 2007.
La petite partie de shopping dure une petite heure, le temps pour moi de passer au peigne fin chaque étage, sans que j’aie vraiment de coup de cœur pour tel ou tel article. Finalement, c’est le rayon chaussure de marche qui finit par emporter les suffrages : je m’y achète une paire de godasses de ville pour grand-mère. Pas très style, mais assurément confortable…
En une heure, le ciel a pu se dégarnir de ses nuages, reprenant une jolie couleur bleue. C’est une invitation à continuer l’exploration du quartier, d’autant plus que j’ai aperçu un panneau qui m’a intriguée…
- Si si, Fukagawa, c’est à côté de Kiba !
Tout en suivant les panneaux, qui m’annoncent que le Tomioka Hachimangu se trouve à 800 mètres, puis à 600 mètres, etc. je me dis que j’aurais mieux fait de consulter des cartes de temps en temps lorsque j’habitais à Tokyo. Cela me rappelle la fois où je suis venue visiter le sanctuaire Tomioka, faisant moult changements pour arriver à la station Monzen-nakacho. Comme quoi, il n’est jamais trop tard pour apprendre 😉
La promenade me réserve d’ailleurs quelques surprises, comme ce café où les clients peuvent déguster leur thé ou leur macchiato en compagnie de chouettes (ou de hiboux, je ne sais pas faire la différence). Les propriétaires seraient-ils des fans d’Harry Potter ?
Il y a également les canaux et les ponts de la petite rivière qui court, parallèle à la très fréquentée rue Eitai-dori, baignée dans la lumière du soleil couchant.
Les panneaux ne mentent pas : je retrouve facilement l’entrée du sanctuaire Hachiman-gu, qui est resté à peu près tel qu’il était dans mes souvenirs.
A cette heure, il n’y a pratiquement personne dans le Sanctuaire, hormis une ou deux personnes venues pour prier. On est bien loin des foules d’Asakusa !
Pourtant, le lieu ne manque pas d’intérêt. Comme je l’avais écrit dans un précédent billet, le sanctuaire Tomioka Hachiman-gu a été le berceau du sumo, et est toujours consacré à ce sport national. Des stèles, dédiées aux Yokozuna (champions de sumo), sont les témoins historiques de ce lien qui perdure encore de nos jours.
À côté du sanctuaire, se trouvent également un petit étang, un temple et une allée de toori, propices à l’inspiration photographique…
À 17h45, il commence à faire bien sombre dans les petites rues de Monzen-nakacho. Inutile d’essayer d’aller visiter le Fudo-do, proche du Hachimangu : l’entrée est barrée, signalant sa fermeture. Je m’en vais donc prendre le métro à la station la plus proche, où je déniche une publicité amusante pour la société immobilière R2Home. En dessous de l’habituel panneau de métro signalant le nom de la station (ici, Monzen-Nakacho), la station précédente (Kiba) et la station suivante (Kayabacho), s’affiche un autre panneau. La station se trouve être « Ma maison », la station précédente « Bon retour à la maison » et la suivante « Bienvenue » (dans un commerce).
- Les lumières de Ginza
Ma prochaine étape (et sans doute dernière de la journée) est Ginza, l’un des quartiers renommés pour son shopping de la capitale nippone. Du shopping de luxe pour être plus précise : Ginza concentre un nombre impressionnant de magasins d’enseignes du luxe (Prada, Louis Vuitton) et de grands magasins (Wako, Le Printemps…). Des enseignes plus “populaires” s’y sont implantées également, mais le quartier reste tout de même très chic !
Je n’ai jamais été friande de Ginza (allez savoir pourquoi…), mais je regrette de trouver le quartier un peu moins illuminé que dans mes souvenirs. À moins que cela ne soit moi qui idéalise et qui trouve que c’était « mieux avant » ?
Be First to Comment