Japon – Tokyo : Ame-yokocho et Akihabara

Après cette longue promenade dans le parc d’Ueno, il est temps pour moi de regagner les abords de la gare et de compléter ma sortie dans ce quartier. C’est l’heure de sortie des bureaux, et les premiers embouteillages commencent à se former.

Gare d'Ueno, Tokyo
Gare d’Ueno, Tokyo
  • Ame-yokocho

Je ne pouvais pas partir d’Ueno, sans faire un peu de shopping dans la grouillante rue commerçante d’Ame-yokocho.

Ame-yokocho, Ueno, Tokyo
Ame-yokocho, Ueno, Tokyo
Ame-yokocho, Ueno, Tokyo
Ame-yokocho, Ueno, Tokyo
Ame-yokocho, Ueno, Tokyo
Ame-yokocho, Ueno, Tokyo

Terrain de chasse des chercheurs de bonnes affaires et des amateurs de marchés pleins de vitalité (et de monde), Ameyoko-cho se trouve au sud de la station Ueno, courant sous les rails surélevés des lignes JR. Son nom complet « Ameya Yokocho », signifie « allée des vendeurs de sucreries » et remonte à la période d’immédiat après-guerre. À cette époque, les sucreries étaient un luxe, et des centaines de vendeurs (plus ou moins affiliés aux yakuza) dressaient leurs tréteaux couverts de patates douces confites dans du sirop de sucre. Du fait du rationnement alors en vigueur, d’autres vendeurs « au black » vinrent s’ajouter aux vendeurs de sucreries, faisant commerce du riz et d’autres produits alimentaires, équipements de la maison, vêtements…Avec la guerre de Corée dans les années 50, des produits d’import américains firent également leur apparition, et le marché d’Ueno fut finalement légalisé.

Ame-yokocho, Ueno, Tokyo
Ame-yokocho, Ueno, Tokyo

Même si l’époque du marché noir est loin, Ame-yokocho conserve une certaine saveur de ses tout premiers jours. A travers un lacis improbable de contre-allées ouvertes sous les voies ferroviaires, on y croise des hommes à la voix râpeuse interpellant le chaland dans un japonais populo, des étalages croulant sous des ballots de thé ou de café, des chaussures bon marché, des fruits pré-pelés, des bijoux côtoyant le poisson frais. Des restaurants de yakitori ont investi l’espace entre les piliers soutenant les voies, enfumant joyeusement les magasins vendant de pseudo surplus de l’armée américaine.

Ame-yokocho, Ueno, Tokyo
Ame-yokocho, Ueno, Tokyo

Sans oublier les inévitables pachinko

Ame-yokocho, Ueno, Tokyo
Ame-yokocho, Ueno, Tokyo
Ame-yokocho, Ueno, Tokyo
Ame-yokocho, Ueno, Tokyo

A 18h00, ce n’est plus l’heure bleue, on est même plutôt entre chien et loup…

Ueno, Tokyo
Ueno, Tokyo
Ueno, Tokyo
Ueno, Tokyo
Ueno, Tokyo
Ueno, Tokyo

Les restaurants rouvrent, prêts à recevoir leurs premiers clients sur le coup des 18h30. Juste sous les rails de la Yamanote, un restaurant a trouvé le moyen d’attiser la curiosité des touristes : un bol de ramen surmonté de baguettes qui bougent toutes seules !

Ueno, Tokyo
Ueno, Tokyo
  • Le temple de l’électronique

Ma journée va se terminer dans le quartier d’Akihabara, le temple de l’électronique à Tokyo. S’il y a bien un endroit où profiter des lumières de la ville, c’est ici : les bâtiments rivalisent de néons et de panneaux géants pour attirer l’œil des clients.

Akihabara, Tokyo
Akihabara, Tokyo
Akihabara, Tokyo
Akihabara, Tokyo
Akihabara, Tokyo
Akihabara, Tokyo
Akihabara, Tokyo
Akihabara, Tokyo

Tout comme les marchés d’Ueno, Akihabara tire son origine d’un marché noir installé après-guerre sous les rails de la ligne JR. Les super marchés de l’électronique installés là sont les descendants directs des anciennes échoppes de radio et de composants de radio, et ont étoffé leurs catalogues : on trouve absolument de tout. Ordinateurs (entiers ou à monter composant par composant), smart phones, appareils électroménagers (d’occasion ou dernier cri), jouets hightech, jeux vidéo, appareils photo… il y a tout ce qu’on peut imaginer en matière électronique, et même plus !

Akihabara, Tokyo
Akihabara, Tokyo
Akihabara, Tokyo
Akihabara, Tokyo
Akihabara, Tokyo
Akihabara, Tokyo
admin4173 Written by:

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