Tout proche du Tōshō-gū et du Taiyu-in, le Futarasan-jinja est signalé par un grand torii où est clairement affiché son nom. Il s’agit du temple principal de ce sanctuaire vieux de 1200 ans, qui s’étend sur 3400 hectares, depuis le pont Shinkyō jusqu’à une bonne partie de la forêt du parc de Nikkō. Au total, ce sont 23 bâtiments qui composent ce sanctuaire, où sont vénérés les kamis Okuninushi, Takiribime et celui répondant au nom compliqué d’Ajisukitakahikone.
Je n’ai jamais vraiment visité le Futarasan-jinja malgré mes nombreuses venues à Nikkō, ses deux illustres voisins suffisant à ma curiosité. Pour une fois, je saute donc le pas, et m’acquitte des 600 yens de droit d’entrée pour jeter un œil un peu plus sérieusement au lieu.
À l’intérieur du Sanctuaire, tout est calme, et les touristes se font encore plus rare qu’au Tōshō-gū. Il est possible également que le Futarasan-jinja soit moins connu que ses voisins, sur lesquels il est possible de se documenter aisément, même en langue étrangère. Le Futarasan semble lui plus confidentiel…
Seuls indiqués sur mon guide touristique, les noms de deux petits sanctuaires rouge vif. Saluons le Hie-jinja, dédié à Oyamakui, et le Mitomo-jinja, dédié à Sukunahikona.
Le Futarasan-jinja est tellement calme que je m’octroie même quelques moments de détente en m’asseyant sur une marche, pour humer le bon air vif.
Quelques battements de tambour, lents et solennels, viennent troubler le calme. Une cérémonie shinto se tient dans le hall principal, attirant les quelques badauds curieux.
L’estrade du hall donne une vue imprenable sur la billetterie, qui ne croule pas sous l’affluence. Je ne m’en plaindrai pas, bien entendu 😉 Nikko est décidément bien agréable sans la foule.
Il est 15 heures : il ne reste donc guère qu’une heure et demi pour faire le tour du reste des temples et sanctuaires (ils ferment tôt en cette saison). Je m’arrache au charme tranquille de ce Sanctuaire pour prendre la direction du Taiyu-in, l’autre « gros morceau » des Sanctuaires et parc de Nikkō. Son entrée se trouve… juste en face de celle du Futarasan.
Et non, celle-ci donne sur le Tosho-gu !
En fait, il faut suivre la seule direction qui n’est pas indiquée sur ce panneau 😉
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