C’est mon dernier jour plein à Tokyo avant le grand départ pour Kyoto et Nara. Comme à chaque « dernier jour » dans une ville, j’ai l’impression de n’avoir rien vu ni rien visité les jours précédents, et que tout est à faire. La journée se fera donc sur les chapeaux de roue !
- Nishi-Shinjuku, encore et toujours
Me trouvant dans le quartier de la mairie de Tokyo, c’est donc par ses environs immédiats que je commence mon périple de la journée. En tout premier lieu, je fais un arrêt au NS Building, mon gratte-ciel fétiche du quartier des affaires, pour prendre une photo pas trop mal cadrée de sa gigantesque horloge.
C’est ensuite la cour intérieure de la mairie de Tokyo qui a mes faveurs. Les statues se découpent telles des ombres chinoises sur un paysage de lignes droites et de courbes en béton armé.
- Le cimetière d’Aoyama
C’est à 10h15 que j’émerge de la station Nogizaka de la ligne Chiyoda du métro. Il existe d’autres stations permettant d’accéder au cimetière d’Aoyama, mais celle-ci m’a semblé la plus près et la plus pratique lorsqu’on vient de Shibuya et Shinjuku. Situé dans le quartier de Minato et d’une superficie de 260 000 m2, le cimetière est célèbre pour ses cerisiers en fleurs. Il n’est pas rare, les weekends où la floraison des cerisiers est à son pic, de le voir pris d’assaut par les Tokyoïtes pour des pique-niques au milieu des tombes !
Le cimetière tient son nom de la famille Aoyama qui possédait la terre de ce qui devint le premier cimetière public du Japon. De nombreuses personnalités, japonaises et étrangères, sont enterrées là, de même que le célèbre chien Hachiko dont la statue, érigée devant la gare de Shibuya, célèbre la fidélité indéfectible à son maître.
Le lieu tient toutes ses promesses : à l’heure où les fleurs de cerisiers commencent à se faner dans les parcs et jardins de Tokyo, les arbres du cimetière ploient encore sous les fleurs.
A moins de vouloir y faire un hanami, ou rechercher une tombe précise, le cimetière est visitable en environ une heure. C’est à peu près le temps que je mets avant de reprendre mon chemin en direction de Roppongi, qui se trouve à environ 20 minutes de marche.
- Autour du carrefour de Roppongi
Il n’y a rien de particulier à voir au carrefour de Roppongi, à part l’ombre de Roppongi Hills se projetant sur la double voie qui traverse le quartier. De jour, rien ne laisse présager que cet endroit, qui ressemble à un quartier des affaires lambda, se transforme en temple de la luxure lorsque ses alignées de bars et de boîtes de nuit ouvrent nuitamment. J’y suis suffisamment allée à une époque lointaine, je passerai mon tour pour ce voyage-ci, me contentant de quelques photos volées au passage de la circulation, et de la silhouette de la Tour de Tokyo, aperçue au loin.
- Entre Ebisu et Shibuya
Après une pause déjeuner avec d’anciens collègues dans un restaurant d’Ebisu, je m’en retourne vers 14h sur Shibuya, empruntant la large avenue Meiji dori. Cette portion est en travaux, de même qu’une partie de la gare de Shibuya. Ce qui ne fait que rajouter un peu plus de désordre organisé à l’apparent chaos ambiant…
Je ne pouvais bien sûr pas quitter Shibuya sans faire un petit pèlerinage devant la statue d’Hachiko. Ce brave chien de race Akita inu est célèbre au japon pour être venu attendre quotidiennement son maître à la gare de Shibuya, pendant près de dix ans (entre 1925 et 1935), alors que celui était décédé. La statue actuelle, célébrant la fidélité du brave toutou, date de 1948, et se situe à la sortie… Hachiko, justement !
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