Les petites rues Ninnenzaka et Sannenzaka, en plus d’être charmantes, ont l’avantage de mener aux temples Kodaiji et Ryozen Kannon, dont la statue de vingt-quatre mètres de haut est immanquable.
C’est ce dont je m’aperçois en décryptant un plan touristique. Je suis également les groupes de touristes qui s’en vont lentement mais sûrement en direction du temple : celui-ci semble être connu…
… et en plus, il est encore ouvert, offrant la possibilité de faire des visites nocturnes. C’est la bonne surprise de la journée.
- Le temple Kodai-ji
Le temple Kodai-ji fut établi en 1605 par la veuve de Toyotomi Hideyoshi, et fut largement financé par Tokugawa Ieyasu, alors vassal de Hideyoshi et futur shogoun du Japon. Il est connu pour renfermer des objets désignés comme d’importants biens culturels du Japon : des peintures, des textiles ainsi qu’une cloche de bronze portant une inscription la datant de 1606.
Ses jardins sont également inscrits au patrimoine culturel du Japon, et font partie des « lieux de beauté scénique » de l’archipel.
Depuis les jardins du Kodai-ji, on peut voir percer le toit du temple Entoku-in, construit à la même époque que le Kodai-ji, et faisant alors partie de celui-ci. De nos jours, les deux temples sont séparés par une rue, mais continuent tout de même à collaborer.
Il est également possible d’apercevoir un peu mieux la statue du Ryozen Kannon, dédiée aux victimes militaires (japonaises aussi bien qu’étrangères) de la Deuxième Guerre mondiale. Nommée Boddhisattva Avalokitesvara, la statue fut construite en 1955.
- Le temple Yasaka Jinja
Une fois mon petit tour terminé, je m’en vais par les petites rues rejoindre le temple Yasaka Jinja, saisissant au passage quelques petites scènes de rue.
Le Yasaka-jinja, appelé également sanctuaire de Gion, se trouve dans le district du même nom, à l’extrémité du shijo-dori (la quatrième avenue de Kyoto, comme son nom l’indique) et du parc Maruyama. A l’origine du festival de la Gion Matsuri (ayant lieu au juillet et donnant lieu à des processions de chars portables de type mikoshi), le Sanctuaire fut construit en 656, puis remanié entre 1654 et 1664.
Ce n’est pas encore la Gion Matsuri, mais pour fêter les cerisiers en fleur, le Sanctuaire s’est paré de lampions. Des marchands ambulants vendent ici et là de la nourriture tandis que les badauds – dont beaucoup de touristes – profitent de l’ambiance festive.
- Gion
La nuit tombe, il est presque 19 h ; il est temps pour moi de chercher un restaurant pour le dîner. Avant cela, je fais un petit tour de quartier, en commençant par les rues de Gion, où j’espère apercevoir quelques geishas et maïko. En fait, ce sont surtout des groupes de touristes que je croise… -_-
On dirait bien que la fièvre du tourisme s’est emparée de Kyoto… !
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